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 (Intrigue annexe 2) "Là où sont mes pieds, je suis à ma place."

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Jaden Lington

My Own Private Idaho

Jaden Lington

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(Intrigue annexe 2) "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." _
MessageSujet: (Intrigue annexe 2) "Là où sont mes pieds, je suis à ma place."   (Intrigue annexe 2) "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." EmptyMer 4 Aoû - 18:03


    INTRIGUE annexe ;
    "Là où sont mes pieds, je suis à ma place."
    ...


Chaque année, le mois d'août est synonyme de célébration pour les indiens. Puisque c'est une période de vacances scolaires, les Nez-Percés – tribu indienne d'Idaho, et dont sont originaires les indiens de Ruby Creek Falls – ont décidé que c'était la meilleure période de l'année pour permettre aux enfants de la tribu de mieux connaître l'histoire de leur tribu. Cette année, les enfants ont mis en scène diverses légendes – que je vais vous narrer dans quelques instants – qu'ils joueront tout au long de l'été. Deux fois par semaine, pendant quatre semaines, la tribu est donc ouverte à tous. Fiers de leur histoire, et de voir leur traditions préservés, les indiens permettent aux visages pâles d'assister à ses représentations en échange de quelques dollars. Suite à cela, il est évidemment possible de vous rendre au « Wingapo » le quartier entre la tribu et la ville où se trouvent tous les commerces indiens... Si vous avez un peu de chance, l'on vous racontera peut être des légendes inédites... Certaines sont effrayantes, d'autres fascinantes, mais aucune ne ressemble aux contes de fées auxquels vous êtes habitués.

Evidemment, tous les indiens ne sont pas du même avis. L'on peut aisément les comprendre puisque le racisme fait parti intégrante de la vie de la ville. Tous les indiens assisteront sans aucun doute au moins une fois à une représentation des enfants de la tribu... Ils ont tous le même sang dans les veines, la même Mère. Vous ne trouverez aucune famille plus soudée qu'une tribu indienne... Mais tomberez-vous sur les membres de la ville les plus tolérants ?

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Le Coyote qui créa les êtres humains :
« Un jour, bien avant qu’il y ait des gens sur la Terre, un monstre descendit du Nord. Il était énorme et aspirait tout ce qu’il voyait. Il aspirait les petits animaux, le ‘chipmunk’ , le raton laveur et les souris mais aussi les gros animaux, le daim, l’élan et même le lion des montagnes (couguar, puma).
Coyote ne pouvait plus rencontrer ses amis, ce qui le rendait complètement fou. Il décida qu’il était temps d’arrêter le monstre. Coyote traversa la Snake River et s’attacha au plus haut sommet des montagnes de la Wallowa. Il appela le monstre qui était de l’autre côté en le mettant au défi d’essayer. Le monstre chargea, furieux, il traversa le fleuve et grimpa au sommet de la montagne où était Coyote. Il essaya d’aspirer Coyote avec son souffle mais rien n’y fit, les cordes qui attachaient Coyote étaient très solides. Cela effraya le monstre qui décida de faire la paix avec Coyote et l’invita près de lui pour quelque temps.
Plus tard, Coyote dit au monstre qu’il aimerait voir tous les animaux qui étaient dans son ventre. Le monstre acquiesça et Coyote entra dans le ventre. Il vit que tous les animaux y demeuraient vivants. Il leur dit de se préparer à s’enfuir et se mit à l’ouvrage. Avec sa pierre à feu, il créa un énorme brasier dans le ventre puis avec son couteau, il coupa le cœur du monstre. Tous les animaux purent s’échapper par la bouche grande ouverte et Coyote sortit le dernier.
Pour honorer cet événement, Coyote voulut créer les êtres humains. Il découpa le monstre et dispersa ses morceaux aux quatre vents. Les morceaux tombèrent, quelques uns au Nord, d’autres au Sud, d’autres encore à l’Est et à l’Ouest, dans les vallées, les canyons ou sur les bords des fleuves. Partout où ils tombèrent une tribu naquit. Lorsqu’il eut terminé, Renard, l’ami de Coyote lui dit qu’il n’avait créé aucune tribu à l’endroit où ils étaient. Coyote était désespéré car il ne lui restait plus aucun morceau du monstre. Mais il eut une idée : Il lava le sang qui était sur ses pattes avec de l’eau, secoua ses pattes et les gouttes tombèrent au sol. Coyote dit « Ici sur cette terre je fais les Nez-Percés. Ils seront peu en nombre mais ils seront forts et purs ». Et c’est comme ça que les êtres humains sont venus »

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Les couleurs d'automne :

Envieux de la Petite Tortue, la gardienne du ciel, le Chevreuil désirait quitter la Grande Île et, plus que tout, il voulait avoir accès au grand ciel bleu. Pour réaliser son ambition, il consulta l'Oiseau-Tonnerre qui lui conseilla de monter au ciel en utilisant un arc-en-ciel. Alors, le Chevreuil attendit le printemps et, suite à la première pluie envoyée par Hinon, il emprunta le chemin tracé par l'arc-en-ciel. Ainsi, il se retrouva rapidement au ciel où il fut libre de courir à sa guise.
Au même moment, réunis en conseil, les animaux cherchèrent le Chevreuil. Le Loup fouilla les bois, alors que le Faucon scruta l'azur. C'est alors que tous virent le Chevreuil gambadant avec grande agilité. Les animaux décidèrent de se rendre au ciel en empruntant le pont de toutes les couleurs..
L'Ours reprocha au Chevreuil de penser uniquement à lui et d'oublier tous les autres animaux de la Grande Île. Faisant fi de tout reproche, le Chevreuil provoqua l'Ours en duel. Le combat s'engagea sur-le-champ. Rapide comme l'éclair, le Chevreuil piqua l'Ours de ses bois pointus. L'Ours était mortellement atteint et le sang s'écoula avec abondance des plaies. Le sang ruissela jusque sur la Grande Île où les feuilles des arbres se teintèrent de la couleur du sang de l'animal.
Depuis, à chaque année, lorsque revient l'automne, la nature commémore le combat du Chevreuil et de l'Ours et le feuillage des arbres devient rouge.



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Comment le Castor vola le feu aux Pins:


Autrefois, avant même qu'il n'y ait des hommes sur Terre, les animaux et les arbres vivaient, se déplaçaient et parlaient ensemble comme de vrais être humains. Les pins détenaient le secret du feu et le gardait jalousement pour que, même par temps glacial, seuls eux puissent en profiter et se réchauffer. Mais une année, un hiver particulièrement rude frappa la région et tous les animaux furent menacés de mourir de froid. Toutefois toutes leurs tentatives de percer le secret des pins étaient vaines, jusqu'au jour où le Castor mit enfin un plan au point. Quelque part sur les bords de la rivière Grande Ronde en Idaho, les pins étaient en plein Conseil. Ils avaient fait un grand feu pour se réchauffer après avoir nagé dans l'eau glacée de la rivière et des sentinelles faisaient le guet pour empêcher d'éventuels imposteurs de venir percer le secret du feu. Mais le Castor s'était caché sous la rive la plus proche du feu avant même que les gardes ne prennent place et lorsqu'un bout de charbon incandescent roula jusqu'à lui, il l'attrappa, le cacha dans sa fourrure et s'enfuit aussi vite qu'il le put. Les pins organisèrent immédiatement une course poursuite et le pourchassèrent. Lorsqu'il les sentait tout proche de lui, le Castor fusait à droite à gauche pour éviter ses poursuivants et lorsqu'il s'en éloignait, il courrait tout droit à vive allure. La Grande Ronde préserve parfaitement le trajet du Castor lors de sa fuite, étant parfois tortueuse, quand il évitait ses assaillants, et parfois droite, lorsqu'il filait droit. Après une course interminable, les pins se fatiguèrent. La plupart s'arrêtèrent à un même endroit sur la rive, où ils demeurent toujours de nos jours et forment un épais manteau vert que les chasseurs ont du mal à percer. Certains pins continuèrent tout de même de pourchasser le Castor mais finirent par abandonner les uns après les autres et se retrouvèrent éparpillés un peu partout sur les rives de la rivière, à l'endroit même où ils s'étaient arrêtés. Il y avait un Cèdre qui courait au devant de la meute d'arbres, et bien qu'il commencait à désespérer d'attrapper le Castor, il dit aux pins qui étaient encore dans la course : « Nous ne pouvons pas l'attrapper, mais je vais monter en haut de cette colline là, pour voir l'avance qu'il a prit ». Il couru ensuite vers le haut de la colline et vit le Castor entrer dans la rivière du Grand Serpent, là ou la Grande Ronde se jetait. Il était hors de question de le poursuivre plus loin. Le Cèdre s’arrêta et observa le Castor traverser la rivière du Grand Serpent et mettre le feu à quelques saules sur la rive opposée, traverser de nouveau un peu plus loin et mettre le feu aux bouleaux, et ainsi de suite avec de nombreux autres arbres. Depuis, tous ceux qui ont voulu du feu l’ont obtenu de ces arbres précis, car ils ont le feu en eux et l’offrent quand leur bois est frotté selon la manière ancestrale. Le Cèdre s’immobilisa, seul au sommet de la colline où il s’était arrêté, au confluent de la Grande Ronde et de la rivière du Grand Serpent. Il est très vieux, si vieux que sa cime est morte mais il se dresse toujours, preuve de la véracité de cette histoire. L’absence de cèdres à des centaines de kilomètres au nord de la rivière est la preuve que la poursuite fut longue. Les anciens le montrent aux enfants quand ils passent devant : « Regardez, disent-ils, voici le vieux Cèdre, immobile à l’endroit même où il arrêta de poursuivre le Castor. »
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