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 RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed

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Alexandre Rathbone

My Own Private Idaho

Alexandre Rathbone

Messages : 42
Date d'inscription : 22/08/2010
Age : 37
Statut : marié à Harley Fane

Curious, a bit ?
Logement :
Relationships :

RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed _
MessageSujet: RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed   RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed EmptyLun 23 Aoû - 15:32



    DANS-JEU ; L'imagination gouverne le monde (Napoléon)
    ...


IDENTITY CARD


RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed Q26NOM : Rathbone
PRENOMS : Alexandre
DATE (Âge) & LIEU DE NAISSANCE (Etat) : 15/04/1987 (23), Westown, California.
TAILLE & POIDS : Average
EMPLOI/ETUDES : Sans emploi
GROUPE : Citizens



WRITE TIL THE INK FADES —

Alexandre ouvrit les yeux et resta immobile un instant, fixant le plafond. La petite chambre de motel était plongée dans la pénombre comme les rideaux étaient encore fermés. Les seuls sons qui lui provenaient étaient les voitures qui passaient à vive allure, non loin de là, ainsi que la respiration paisible de Harley, allongée à ses côtés. Les yeux verts du jeune homme glissèrent vers la droite et observèrent un instant la silhouette endormie de celle-ci. Un soupir attendri émana du corps de l’ex-junkie et il réprima un bâillement qui aurait trahi son incapacité à se lever aussi tôt. Il mit quelques minutes à se réveiller complètement puis il se redressa sur les coudes pour jeter un coup d’œil au radio-réveil qui était posé sur la petite table de nuit. Il n’était pas encore sept heures. L’envie de se rendormir était tentante, se glisser près d’Harley pour se lover contre elle aussi, mais il avait autre chose en tête et pour cela, il fallait qu’il se lève. Attrapant sa montre en argent, il l’attacha à son poignet et s’assit sur le bord du lit, se penchant pour attraper son boxer abandonné au pied du lit. Il l’enfila et se leva précautionneusement, traversant la pièce pour aller chercher son pantalon, un t-shirt gris et son portefeuille. Il s’habilla en silence, veillant à ne pas éveiller la Belle au Bois Dormant et quitta la petite chambre sans un mot.
Il faisait bon à l’extérieur. La ville était encore endormie en ce samedi matin et l’atmosphère était douce. C’était ce qu’il aimait le plus, ce temps idéal et constant qui lui rappelait celui de sa ville natale en Californie. S’il n’avait pas le teint hâlé des surfeurs californiens, il avait toujours vécu dans cet Etat et le quitter avait été une véritable déchirure tout en restant une chose aisée. Et pour cause, la seule présence d’Harley adoucissait tout ce qui pouvait le tracasser. Il n’avait même plus besoin de toucher à la drogue pour se sentir bien, il planait constamment, malgré les disputes régulières et l’angoisse que sa situation provoquait. Il n’avait pas de boulot, il n’y avait plus de rentrée d’argent et il devenait assez urgent qu’il trouve quelque chose pour s’occuper et ramener un salaire qui leur permettrait de vivre convenablement. Il avait un peu honte d’imposer ce train de vie à la jeune femme qui était devenue son épouse quelques mois plus tôt. Ils devaient être les jeunes mariés les plus lamentables des Etats-Unis, aucun point d’ancrage, aucun boulot fixe, aucune réelle perspective d’avenir. Il ne savait même pas de quoi serait fait demain. Si jusque là ils s’en étaient plus ou moins bien sortis malgré tout, il devenait urgent de changer ce mode de vie auquel cas Harley allait s’imaginer qu’il se complaisait dans ce train de vie décousu et sans but réel. Or c’était faux. S’il était vrai qu’il ne savait pas exactement ce qu’il allait faire de sa vie pour l’instant, il restait néanmoins certain d’une chose : tant qu’elle serait à ses côtés, il braverait n’importe quel obstacle. Ils étaient jeunes, croquaient la vie à pleines dents, ils ne tarderaient pas à trouver leur foyer, n’est-ce pas ? Ils allaient enfin se poser et fonder quelque chose de sérieux et stable… n’est-ce pas ? Mais voilà, il sentait bien que les choses commençaient à stagner et il avait bien remarqué que quelque chose n’allait pas. Quoi, il n’avait pas su le découvrir avant un moment mais il avait deviné – merci Facebook – que ça devait avoir un rapport avec le meilleur ami d’Harley, Melchior Warheon, resté sur le front californien. Alexandre n’avait jamais réellement rencontré ce garçon et pour cause, il était clair et net qu’entre les deux hommes, cela ne se passerait pas bien. Ce n’était pas que cela faisait peur à Alexandre mais il n’avait jamais vu l’intérêt de côtoyer quelqu’un qui vous méprise pour ce que vous avez fait – et ce qu’il était aussi, un peu, à savoir être un junkie. Ils étaient partis, sur un coup de tête. À peine s’étaient-ils réconciliés après des mois de malentendus et de séparation qu’il avait lancé l’idée. Pourquoi ne pas s’en aller ? Quitter cet endroit où on n’est jamais parvenus à être sur la même longueur d’onde ? Il s’attendait à ce qu’Harley l’envoie sur les roses et pourtant elle avait accepté. C’est là qu’il avait su qu’il voulait passer le restant de ses jours avec cette fille, assez folle pour partir à l’aventure avec le gars qui lui avait brisé le cœur et avait été insupportable. Il ne la méritait pas, il le savait. Un jour elle s’en rendrait compte, probablement. Mais en attendant, il vivait les plus beaux jours de sa vie avec Harley, aussi chaotiques et incertains soient-ils. Alors il agissait pour elle. Elle n’avait rien demandé mais il se devait de le faire. Quel mari serait-il s’il se contentait de la voir se faire du mouron sans agir ? Il aurait beau essayer de la rassurer, il savait qu’elle ne le serait pas tant qu’elle ne l’aurait pas vu de ses propres yeux. Voilà pourquoi il s’était levé avec les poules, l’abandonnant à son sommeil pour une mission qu’il devait accomplir.
Il erra quelques minutes. S’il allait au bout de son idée, les choses changeraient considérablement. Il ne serait plus question d’une plage paradisiaque, d’une ville animée et d’une possibilité d’évoluer dans le milieu du marketing comme il l’avait espéré, malgré le fait qu’il n’ait pas terminé son Master. Ce serait bien différent à ce qu’il avait cru deviner. Parce que bien sûr, Melchior ne s’était pas contenté de sombrer dans Dieu sait quel genre de dépression mais il avait également quitté la Californie pour un bled dans l’Idaho, à ce qu’il avait cru comprendre. Alexandre n’avait même pas cherché à en savoir davantage sur cette bourgade, craignant de revenir sur sa décision s’il en apprenait davantage à son sujet. Il savait déjà à quoi s’en tenir niveau climat alors s’il découvrait qu’il n’y avait absolument rien à faire à Ruby Creek Falls, il serait assez lâche que pour changer d’optique et trouver une autre solution. Un café lui ferait un bien fou et après avoir cherché un instant, il trouva la roulotte qui se targuait de vendre des croissants – des chewing-gums aurait plutôt dit Alexandre – et des petits déjeuners typiquement européens. Il commanda un copieux petit-déjeuner et dut un peu insister pour avoir un service en plus mais quelques billets verts suffirent à convaincre le jeune serveur d’aller porter le repas surprise à une chambre bien précise, d’ici une demi-heure.
Une fois cette chose faite, il emporta un café et un croissant caoutchouteux, alors qu’il se rendait à la réception du motel. Celle-ci était déserte et il dut appuyer avec insistance sur la sonnette pour qu’un garçon élancé et au teint cadavérique n’apparaisse – Rathbone aurait été prêt à parié qu’il avait affaire à un geek de premier choix, qui serait resté la nuit entière à jouer à des jeux de guerre en ligne avec d’autres gars du même acabit, maladifs et asociaux.
- Ouais ? demanda-t-il d’une voix trainante en découvrant le visage du fauteur de trouble.
- J’peux avoir accès à Internet ?
Il ne dit pas « s’il te plait », par principe. Déjà qu’il avait posé une question poliment, c’était amplement suffisant. Le soupir las de l’autre ne lui échappa pas et si en temps normal il n’aurait pas hésité à lui faire une remarque acerbe, Alexandre se retint en le regardant disparaitre à nouveau pour revenir après quelques secondes avec une carte. Le garçon fit mine de faire le tour du comptoir pour mener son client à la pièce où les ordinateurs se trouvaient – de vieux appareils qui fonctionnaient une fois sur deux – mais le jeune marié l’en dissuada d’un geste de la main.
- C’est bon, j’connais le chemin.
Il avait déjà repéré la salle la veille, en rentrant d’une soirée bien arrosée. Comme il n’était pas un fanatique des ordinateurs, il avait préféré observer avant d’agir et comme il voyait que ce ne devait pas être très sorcier, ce système de carte, il se dit qu’il s’en sortirait bien sans l’aide du garçon. Qu’il retourne à ses jeux, seulement, se dit Alexandre en se dirigeant vers une pièce à la porte entrouverte. Il pénétra dans un débarras, lui sembla-t-il, tant l’endroit était minuscule et seuls deux ordinateurs s’y trouvaient, côte à côte. Il se pencha pour en allumer un et s’installa sur le siège grinçant en un soupir. L’engin se mit à vrombir et Alexandre eut l’impression que ce son allait parvenir jusqu’à Harley et la réveiller. Évidemment, c’était exagéré mais il y avait longtemps qu’il n’avait pas entendu un tel boucan. Lorsque l’écran s’alluma enfin, un cadre apparut et Alexandre y encoda la série de chiffres qui se trouvait notés sur la carte en plastique. Il fallut encore cinq bonnes minutes avant qu’il puisse ouvrir une fenêtre avec Google et il entama ses recherches. Il fit simple, optant pour un site d’itinéraires, il tapa une à une les lettres de Miami, ainsi que la ville de destination et après une poignée de secondes, l’itinéraire apparut, une ligne indiquant la route qu’ils devraient parcourir pour atteindre l’Idaho. Prendre un avion ou quelques trains aurait probablement été plus rapide et aisé mais il était hors de question qu’Alexandre abandonne son véhicule en Floride. Ils n’en étaient plus à un voyage près, de toute façon. Plus de 4400km les séparaient de cet Etat montagneux, il leur faudrait au moins trois ou quatre jours pour atteindre Ruby Creek Falls. Pas un instant, il ne se dit que ce nom lui était familier, auquel cas il serait devenu vert à l’idée de rejoindre non seulement Melchior qui ne le portait pas dans son cœur, mais en plus l’emmerdeur complètement jeté qu’ils avaient rencontrés quelques semaines avant d’arriver à Miami, à savoir le musicien Orlando Compton. Était-ce le destin qui les poussait à rejoindre cette ville perdue au milieu des cascades et des montagnes ? Alexandre n’en savait rien. Lui, tout ce qu’il voyait, c’était un moyen de rendre le sourire à sa femme et c’est tout ce qu’il voulait pour l’instant. Il parcourut rapidement les noms mis en évidence, les villes, mais également les Etats qu’ils traverseraient. La Géorgie, le Tennessee, le Kentucky, l’Illinois, le Missouri, l’Iowa, le Nebraska, le Wyoming, l’Utah et enfin l’Idaho. Dix Etats. La route serait longue mais pas un instant il n’hésita. Il était déterminé et la perspective d’une si longue route distance à parcourir lui procura même des frissons. Le désir de repartir à l’aventure avec sa dulcinée était bien là. Sa main migra, la flèche se déplaça en conséquence et il cliqua sur le petit icône de l’imprimante. Celle-ci se mit à ronronner derrière lui et il vit les pages sortir, une à une. Lorsque la machine cessa, Alexandre quitta toutes les fenêtres qu’il avait ouvertes et éteignit l’ordinateur. Il collecta la dizaine de pages qui lui indiquaient de manière détaillée quelles routes emprunter, quelles sorties prendre et le temps que cela mettrait, et sortit, retrouvant le hall toujours aussi désert. Une nouvelle fois, il interpella avec insistance l’adolescent boutonneux et paya le montant demandé. Les impressions et le temps passé sur Internet ne coûtèrent pas grand-chose en comparaison au changement radical qui se profilait à l’horizon pour Alexandre.
- Merci, vieux, tu viens de changer des vies, dit-il railleur, abandonnant l’autre à l’incompréhension.
Il fila dans l’allée qui longeait les chambres habitées ou non et rejoignit celle qu’il partageait avec Harley. Il prit soin de rouler les feuilles en un fin cylindre pour moins attirer l’attention et pénétra dans la chambre. Les rideaux avaient été tirés et la jeune femme était installée sur le lit, toujours aussi peu vêtue, les sachets du petit-déjeuner qu’il avait commandé étalés sur le lit. Elle leva vers lui un regard interrogateur. Il était normal qu’elle se demande ce qu’il avait bien pu aller trafiquer à une heure aussi matinale. Elle le connaissait par cœur, elle savait qu’il pouvait attirer les ennuis comme rien. Mais là il n’apportait pas d’ennuis, du moins il l’espérait. Se déchaussant rapidement, il se laissa tomber aux côtés d’Harley, les feuilles toujours dans sa main alors que sa main libre se tendait en direction d’une croissant à l’air mou et triste.
- Qu’est-ce que c’est ? demanda Harley.
Elle ne pouvait que faire référence à ce qu’il tenait à la main aussi lui tendit-il sans un mot, la laissant découvrir par elle-même les secrets dont les feuilles recelaient. Il fut évident qu’elle ne comprit pas lorsqu’elle releva les yeux vers lui et il haussa les épaules d’un air désinvolte, comme s’il s’agissait d’une escapade à la plage la plus proche :
- J’crois qu’il est temps d’aller secouer les puces de ton cher Warheon.



    HORS-JEU ; Show us your true colors
    ...


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Commentaires : Ce n'est pas un neuf, donc ça ne compte pas... n'est-ce pas? xD




Dernière édition par Alexandre Rathbone le Mer 25 Aoû - 13:22, édité 2 fois
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Virginia Callaghan

over the rainbow •• But you don't really care for music. Do you ? (Bitchy admin)

Virginia Callaghan

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RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed _
MessageSujet: Re: RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed   RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed EmptyLun 23 Aoû - 15:41

WILKOMMEN etsituastriche !
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Victoria Nightingale

Remember : No money, no honey.

Victoria Nightingale

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MessageSujet: Re: RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed   RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed EmptyLun 23 Aoû - 16:28

horny Hello gorgeous!
choupi
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Melchior Warheon

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Melchior Warheon

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MessageSujet: Re: RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed   RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed EmptyLun 23 Aoû - 17:56

*regaaaaarde Melchior vient dire bonjouuur *-* *

Hello vous choupi ravie de vous revoir !
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Shay Bowmann

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MessageSujet: Re: RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed   RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed EmptyLun 23 Aoû - 23:08

Oh GOOOOOOOOOOOOOOOOOSH j'ai vu Harley mais j'avais pas vu que tu avais déjà créé Alexandre! OMG
Ca me fait trop plaisir de le voir ici, j'en ai la larme à l'oeil! *-*
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Alexandre Rathbone

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Alexandre Rathbone

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MessageSujet: Re: RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed   RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed EmptyMer 25 Aoû - 13:23

Terminééé =D
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Frieda Ellerby

Admin - You know that you have seen this all before

Frieda Ellerby

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MessageSujet: Re: RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed   RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed EmptyMer 25 Aoû - 14:19

C'est le parfait petit marriiiiii *-*
Quel changement lurve

Validation in progress!!
Bon jeuu! ^^
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Noah Ellerby

My Own Private Idaho

Noah Ellerby

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RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed _
MessageSujet: Re: RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed   RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed EmptyVen 27 Aoû - 3:19

    Gosh, Rathbone *-*
    I love you I love you I love you
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MessageSujet: Re: RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed   RATHBONE :: Hold me, our lips must always be sealed Empty

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