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 aslander flynn — surviving if he can.

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AuteurMessage
Aslander Flynn

admin - he walks along the open road of love and life, surviving if he can.

Aslander Flynn

Messages : 446
Date d'inscription : 30/05/2010
Age : 35
Statut : célibataire

Curious, a bit ?
Logement : #260 emerald street
Relationships :

aslander flynn — surviving if he can. _
MessageSujet: aslander flynn — surviving if he can.   aslander flynn — surviving if he can. EmptyMar 22 Juin - 13:14


    DANS-JEU ; L'imagination gouverne le monde (Napoléon)
    ...


IDENTITY CARD
aslander flynn — surviving if he can. Lauridsen1NOM : FLYNN
PRENOMS : ASLANDER DECLAN
DATE (Âge) & LIEU DE NAISSANCE (Etat) : 12 JANVIER 1989 (21 ANS), DUBLIN (EIRE)
TAILLE & POIDS : 1,89M & 77KG
EMPLOI/ETUDES : ÉTUDIANT AU COLLEGE OF BUSINESS AND ECONOMICS DE LA BOISE STATE UNIVERSITY / SERVEUR AU RUBY BAKERY
GROUPE : CITIZENS


WRITE TIL THE INK FADES —



❝HE WALKS ALONG THE OPEN ROAD OF LOVE AND LIFE, SURVIVING IF HE CAN.
BOUND WITH ALL THE WEIGHT OF ALL THE WORDS HE TRIED TO SAY.
CHAINED TO ALL THE PLACES THAT HE NEVER WISHED TO STAY.
AS THEY TOOK HIS SOUL THEY STOLE HIS PRIDE.
AS HE FACED THE SUN HE CAST NO SHADOW.❞


Si je devais me résumer en trois mots, ce serait sûrement les trois suivants. Irlandais, orphelin, ex-junkie. Dans cet ordre précis. L'un entraînant l'autre, plus ou moins, pas vraiment en fin de compte.

Je m'étais toujours dit que je ne sombrerai jamais dans ces clichés de jeunesse dorée sombrant dans la débauche juste parce que le porte-monnaie de papa le permet et que « well, life is boring and “life fast, die young” is our motto. » Et pourtant c'est ce qui s'est passé. Pas d'un seul coup, non, il a fallu un certain enchaînement d’évènements avant que je ne devienne le parfait exemple de tout ce que j’avais toujours dénigré.



january 12th, 1989.

“Aslander Declan Flynn. Welcome on board, darling.”
Je n’ai bien évidemment aucun souvenir du jour de ma naissance. Tout ce que je sais de ce jour je l’ai appris grâce aux photos que mon père avait pris avec son appareil argentique, et qu'il avait accroché un peu partout dans la maison, disant à qui le voulait que son fils était le plus beau, le plus magnifique. C’est peut-être à ce moment-là qu'est née la rivalité existant entre mon frère Stephen et moi, dès ma naissance. Peut-être pas. Tout ce que je sais, c'est qu'elle n'ait apparue au grand jour que bien plus tard. So here we are, Dublin, 1989. Ma ville natale, la ville à laquelle je serais toujours attaché, même si je n'y vis plus.

may 5th, 1993.

C’est le genre de chose que vous ne pouvez pas vraiment comprendre quand vous n'avez que quatre ans. Vous ne comprenez pas pourquoi votre mère est en larmes au beau milieu de la nuit, vous ne comprenez pas pourquoi elle s'habille en noir, vous ne comprenez pas pourquoi tous ces gens vous prennent dans leurs bras en vous disant “Ca va aller mon petit”, vous ne comprenez rien. Et surtout, vous ne comprenez pas pourquoi votre père n'est pas revenu à la maison. Vous ne comprenez pas que vous deviez porter un costume noir et un nœud papillon gris et monter dans cette voiture jusqu'à l'église. Vous ne comprenez toujours pas même quand votre frère aîné vous le répète “Dad is gone, Aslander. He’s gone.” Et quand vous voyez le cercueil en bois brun, les bougies et les photos autour, quand vous entendez les “Cillian Flynn was a good man. The best I've ever known.” des gens qui montent à la tribune, vous commencez seulement à comprendre. Ce sont les larmes que vous versez quand le cercueil disparaît dans le crématorium et que vos deux mains serrent celles de votre mère et de votre frère, qui vous confirment qu'enfin, vous avez compris. Et quand il ne reste plus que vous trois devant l'urne noire, la réalité est en face de vos yeux, durement, sèchement : votre père ne sera plus jamais là.
Le décès d'un proche laisse forcément des séquelles.
Les routes du Connemara m’inspirent depuis que de la peur et de l’angoisse. J'ai toujours du mal à les reprendre, à conduire sur ces étroites routes bordées des collines verdoyantes de la région. Et jamais, jamais je n’y conduirais par une nuit pluvieuse, autant ne pas entamer une sorte de tradition familiale.
Chaque fois que je vois que les journaux rapportent des accidents de voiture mortels, mon cœur tressaute au fond de ma poitrine, et tout me revient en mémoire.

august 11th, 1993.

Il ne fallut pas longtemps à ma mère pour qu’elle décide de quitter Dublin. Elle ne pouvait pas rester ici, les souvenirs de mon père étaient trop présents, oppressants, elle ne pouvait pas continuer à vivre dans cette ville qui lui rappelait tant mon père. Et c’est comme ça que ce 11 août 1993 je me suis retrouvé à faire mon premier vol transatlantique, le premier d’une longue série. A chaque période de vacances, que ce soit pour Noël, pour spring break ou l'été, nous retournions à Dublin, abandonnant cette Californie que je ne réussirai jamais à considérer comme ma deuxième maison. Même si j'ai par la suite obtenu la double nationalité, même si j'y ai vécu plus de quinze ans, l'Irlande restera toujours ma patrie, et Dublin aura toujours une place dans mon cœur.

september 4th, 1994.

Et même si les États-Unis n'ont jamais été synonymes d'american dream pour moi, je dois bien avouer que j'en ai fait des rencontres importantes en Californie. Muffy Alchester, la plus importante de tous, ma meilleure amie d'enfance, perdue de vue, puis retrouvée. Celle avec qui notre amitié fut scellée lors d'un test de géométrie durant lequel les carrés et les triangles me posaient quelques soucis. Tout a commencé comme ça, pour ne jamais se terminer. Unis comme les deux doigts de la main, partageant tout, entre après-midi à la plage et anniversaires costumés, premiers émois amoureux et premières galères d'adolescents. Je lui dois énormément, sans elle, je ne saurais probablement plus en vie aujourd'hui d'ailleurs.

may 5th, 2004.

“I miss you, dad. It's becoming worse day after day at home with Stephen. We just can't stop fighting since you left us. It's some kind of... silly competition, the winner being the one to which mum gives the most attention. It's stupid. I miss you so much. If only you could be here, among us.”
Debout, devant le fjord de Killarney Harbour où avaient été parsemées onze ans ans plus tôt les cendres de mon père, les larmes se pressaient au coin de mes yeux et les mots se serraient dans ma gorge. Mon père était mort alors que je n'avais que quatre ans, je l'avais à peine connu, et depuis sa mort, Stephen et moi ne pouvions nous empêcher de nous disputer pour un oui ou pour un non, chacun essayant d'obtenir le plus d'attention de la part de notre mère, comme si nous avions peur de sombrer dans l'oubli. Stephen faisait peut-être ça pour se venger de l'attention qui m'avait été accordée à ma naissance. I was doing it to cope with my father's death, which I still couln’t accept.
“I met this girl, last summer. Arizona. You would like her. I wish you knew Muffy. She's amazing as well. I love you, dad.”

august 28th, 2004.

Deux adolescents s'embrassent devant le terminal C de l'aéroport de Dublin. Une brune aux longs cheveux bouclés, les yeux rougis par les larmes; le garçon, châtain, serre sa main aussi fort qu'il le peut, avant de rentrer dans l'aéroport et d'embarquer pour un vol Dublin-Los Angeles. C'est plus complexe qu'une simple histoire de vacances. C'est une histoire de vacances qui se répétait chaque année, qui recommençait à chaque fois que je posai le pied sur le sol irlandais et que les lèvres d'Arizona Eisenhower se scellaient aux miennes. Et qui prenait fin aussitôt que j'embarquai dans l'avion me ramenant aux États-Unis. Je l'aimais, oui, c'était probablement mon premier vrai amour. Nous étions jeunes, prêts à tout, nous vivions cette histoire un peu folle, des milliers de kilomètres nous séparant dix mois de l'année, mais à chaque fois que je revenais à Dublin, tout recommençait, et nous n'en parlions pas, jamais. Nous profitions, nous oublions que c'était insensé, que ça n'avait pas d'avenir, nous nous aimions. Et pourtant j'ai mis fin à notre relation, brutalement, à la fin d'un été, sans aucun signe précurseur. Ce fut la fin de cette histoire qui avait débutée dans un vieux magasin de vinyles dans Dublin, près du quartier de Temple Bar, qui s'était poursuivie été après été; à coup de sandwiches au thon mangés lors de nos excursions à Bray, quand nous voulions échapper un peu à la capitale irlandaise et profiter de la mer d'Irlande et de la charmante petite ville côtière qu'est Bray; à coup de notes de musiques, de cordes de guitares, d'albums, de concerts, de soirées improvisées à faire et refaire le top vingt de nos chansons ou artistes préférés; à discuter jusqu'au bout de la nuit sur la pelouse de Stephen's Green Park après la fermeture, à courir quand nous entendions le gardien de nuit arriver, à rigoler, essoufflés après avoir escaladé la grille et déchiré nos vêtements; à s'aimer.

march 30th, 2009.

Il y’en a eu d'autres des filles. Natasha McKrys, Neela Lington, Milena Berston. Il y’en a eu d’autres des problèmes. Le suicide de ma mère en juillet 2008. Ma plongée dans la cocaïne. Unexpected, oui, c'est le cas de le dire. Comment un gars bien sous tout rapport en polos Lacoste finit-il par sombrer dans la cocaïne ? Accumulation de problèmes, de désillusions, l'envie d'en finir mais pas le courage de porter atteinte à ses jours, alors la drogue comme échappatoire, comme moyen d'oublier un peu. Stupide. Puéril. Irréfléchi. Mais c'est ce qui est arrivé, alors que je m'étais promis de ne jamais finir comme ça. Tout cela s'achevant lors de mon overdose en mars 2009. Et c'est grâce à Muffy, si je suis encore ici. C'est elle qui m'a trouvée, c'est elle qui a appelé le 911. C'est elle qui a organisé mon séjour en rehab. C'est elle qui m'a aidé, qui m'a soutenu, malgré mon erreur, malgré mes erreurs, même si j'avais trahi notre pacte de jeunes adolescents (“Promets-moi que tu ne toucheras jamais à la drogue Asly, promets-moi!”) J'étais devenu l'ombre de moi-même au fil des mois, ne continuant à bosser au Starbucks que pour me payer mes rails, arrivant en cours à l'université totalement high. Manquant de louper mon semestre, mais réussissant tout de même à passer miraculeusement en deuxième année. Et il a fallu que je me rende à l'évidence. Je ne pouvais plus continuer cette vie en Californie, je ne pouvais plus continuer à vivre ici, je n'y avais plus aucune attache. Muffy étudiait à San Diego, certes, mais je savais que peu importe où je décidai de continuer ma vie, nous pourrions continuer à nous voir, nous trouvions toujours une solution, je ne m'inquiétai pas pour ça.

june 1st, 2010.

J'ai réalisé beaucoup de mes rêves en fin de compte. J'ai intégré la business school de Trinity College, mon rêve ultime en tant que Dubliner qui avait passé toute son enfance à observer les murs imposants de l'université renommée. J'ai fait le deuil de mon père, puis celui de ma mère. J'ai gardé le loft de Dublin où nous vivions tous. J'ai organisé une exposition en hommage aux toiles de ma mère. J'ai été voir Muse à Marlay Park, dans ma ville natale, le 13 août 2008, et j'ai cru mourir quand Bellamy et ses potes nous ont ressorti ‘Space Dementia’ du placard. J'ai vu Oasis à Wembley le 11 juillet 2009, et aussi le 12. Et j'ai failli en casser mon Ibañez quand cet abruti de Liam Gallagher a tout foutu en l'air fin août, mais au final j'ai juste foutu ‘Stop Crying Your Heart Out” à fond sur ma stéréo en me disant que merde, ils allaient manquer à la scène musicale mancunienne. Preuve que décidément, il est difficile de s'entendre entre frères. Je suis clean depuis le 12 juin 2009. Et un an plus tard, pour fêter ça, j'ai décidé de faire une folie et d'aller revoir Muse en France. And god, what an amazing night. Et après une année à Trinity College, malgré tout mon amour pour Dublin, j'ai décidé d'aller voir ailleurs, et de finir mon BBA in General Business au College of Business and Economincs de la Boise State University, Idaho. Retour aux États-Unis, oui. En septembre, je reprendrai les cours, mais pour le moment, je compte profiter de la petite ville de Ruby Creek Falls où je me suis installé, et me reposer, enfin. Still, Baile Átha Cliath is in my heart, always.


❝TOO MUCH, AND WE DEMOLISH TOO MUCH.
AND YEAH WE REALLY FUCKED IT UP.
YEAH BABY YOU LOST YOUR TOUCH.
BUT WE HAD A DREAM, AND IT WAS MEANT TO BE,
AND WE WERE KISSING GODS, AGAINST ALL THE ODDS.
NOW IT'S A CRYING SHAME, YOU DON'T KNOW WHO TO BLAME.
IT'LL NEVER BE THE SAME, AND IT'S A CRYING SHAME.❞




    HORS-JEU ; Show us your true colors
    ...


Prénom & Pseudo : Eline.
Age : 16.
Multinicks ? : yep, à venir.
Code : OK (eline)
Avatar : Mathias Lauridsen
Commentaires : enfin :') merci à tout le monde <3
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