DANS-JEU ; L'imagination gouverne le monde (Napoléon)

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NOM : Tedder PRENOMS : Zachary Constantin DATE (Âge) & LIEU DE NAISSANCE (Etat) : 5 Juillet 1980 (The Bronx - NY) TAILLE & POIDS : 1m75 & 65kg EMPLOI/ETUDES : Musicien/Chanteur GROUPE : The Citizens

Je m’appelle Jessica, je suis journaliste pour un magazine de musique, très réputé en Europe. Enfin, surtout en Europe de l’Ouest. Je suis celle qui a eu le scoop du mois, annonçant le départ de Zach Tedder – musicien/chanteur mais aussi Leader du groupe à succès FaithGuard. Cette nouvelle a eu un très gros impact sur ma carrière mais aussi auprès des fans de ce groupe alternatif. Et malgré le bond en avant de ma vie professionnelle, je reste profondément touchée par mes rencontres avec cet artiste, notamment la dernière, mais aussi dévastée par son départ. Je voulais à tout prix mettre par écrit le souvenir de ce jour, afin de garder une trace, même infime, de cet homme… peut-être à jamais perdu. Bien que tout comme le nom de son groupe, je reste persuadée qu’il perdura en tant que gardien de l’espoir. L’espoir de trouver enfin sa place dans ce monde.

Le lendemain d’un show des FaithGuard, il m’avait donné rendez-vous dans un petit « café-bar » dans le vieux centre d’Amsterdam. J’avais été plutôt surprise lorsque je suis arrivée sur les lieux. C’était un endroit très atypique, d’une grande simplicité. Je me suis donc installée à une table et j’ai attendu… à peine quelques secondes, sinon deux minutes avant que Zach fasse son entrée. Tout comme l’endroit, son choix vestimentaire était tout à fait modeste, décontracté. Il était vêtu d’une veste en cuir comme on imagine tous les musiciens de groupes rock alternatifs et se dirigea vers moi lorsque je lui fis signe.
Je l’avais déjà rencontré au début de sa carrière, lorsque son groupe n’enchaînait encore que les premières parties. A vrai dire, cela faisait maintenant huit ans. A cette époque, FaithGuard était encore à portée de main, nous n’étions pas beaucoup à vouloir les interviewer et je venais tout juste d’entrer dans le monde du journalisme musical. La situation était plutôt ironique, vu qu’à présent il était devenu, lui et son groupe, le centre d’attention de beaucoup de journalistes qui s’intéressaient un tant soit peu à la musique et pourtant, je remarquai avec amusement que Zach n’avait en rien changé ses préférences de lieux.
Je ne connaissais pas cet endroit et une chose m’intrigua lorsqu’il arriva. Peu de touristes avaient l’air de fréquenter ce lieu et malgré sa notoriété, j’avais l’impression que tout le monde connaissait Zach personnellement, ici, et respectait sa venue. D’ailleurs, mon intuition ne me trompa guère. Celui qui semblait être le patron se dirigea vers lui et lui fit l’accolade.
- Zach, ça fait un bail ! Alors comment vas-tu mon pote ? J’ai vu que ton groupe faisait un carton ces temps-ci !
- Hey Franz ! Yep, on marche plutôt bien, ouais! Mais rien ne vaut le bon temps où je passais mes journées ici
- Rah arrête tes conneries ! T’es bien au-dessus de ce lieu… Tu dois en voir des bons bars et des boites à people !
- Si tu savais ; répondit Zach en n’ayant pu s’empêcher de rire légèrement. Personne ne remplace mon cher Franz !
- Tss, toujours aussi sentimental. J’me demande comment tu tiens l’coup dans ce monde de bizness ! Mais heureux de voir que tu restes toi-même. Franz lui fit un clin d’œil.
- Je survis.
- Mouais… j’vois ça. Tu veux que j’t’offre un verre ? Il lui montra le bar d’un coup de tête mais Zach refusa à moitié.
- Aie, désolé…. Mais j’ai rendez-vous. Par contre pour l’offre, si tu en offres deux, c’est ok ! Zach me montra et Franz lui mit une tape sur l’épaule.
- Pour sûr, les jolies demoiselles passent avant. Sans soucis, je demande à mon « bleu » qui viendra passer votre commande. … Toujours aussi charmeur !
- On ne change pas une équipe qui gagne. Zach cria pendant qu’il vint me rejoindre.

Je me levai à mon tour, m’apprêtant à présenter ma main pour une poignée en bonne et due forme. Mais au lieu de faire de même, Zach s’avança pour me faire la bise, tout en dévoilant après coup, d’une voix suave et rauque à la fois (un mélange des plus étonnants)
- Plus de chichis entre nous Jessica. Vous êtes bien une des journalistes à nous avoir suivi depuis le début… Je vous remercie pour ça d’ailleurs.
- C’est vrai que ce n’est pas la première fois que nous nous rencontrons. Et ce n’est, je l’espère, sans doute pas la dernière.
Zach ne fit que sourire à ma remarque. Mais malheureusement, je compris que derrière ce sourire à la fois ordinaire et aussi nostalgique, Zach me cachait de sombres pensées. Je ne préférai pas attaquer par des questions obscures auxquelles mon intuition influait. Comme si je pressentais que son appel n’était pas simplement de « courtoisie » mais que ce qu’il me dévoilerait plus tard, dans l’heure, ne me plairait pas. Non en tant que journaliste mais surtout en tant qu’admiratrice de sa musique.

Il s’installa et prit ses aises, en sortant son nouveau blackberry et son paquet de joints déjà soigneusement faits. Il n’avait peut-être pas changé au niveau de sa modestie, mais son physique, lui, était différent des années d’avant, surtout de la première fois où nous nous sommes rencontrés. Grâce à l’un des lampadaires du bar, se trouvant au-dessus de nous, je pus distinguer silencieusement les cernes sous ses yeux qui d’ailleurs, étaient soulignés par un crayon noir épais. De plus, il avait énormément maigri, n’ayant juste la peau sur les os. Cela m’attrista. La célébrité avait eu des effets néfastes sur son apparence mais aussi, et je n’en doutais pas, sur sa santé. On le remarquait d’autant plus lorsqu’on l’avait en face de soi.
- Alors tu étais au concert d’hier soir ? J’me permets de te tutoyer, j’espère que ça te pose aucun problème.
- Non non vas-y, au contraire. Non, je ne suis arrivée que ce matin par avion mais j’ai assisté à ceux de Londres et je compte bien assister à celui de ce soir ! A ce qu’il paraît, vous avez encore mis le feu à Amsterdam ! Le public néerlandais ne cesse de vous acclamer, dis-je avec un sourire poli mais révélant une sorte de fierté, pendant que je démarrai mon dictaphone, disposé au centre de la table.
- Les néerlandais sont « notre public » fétiche je dirais. C’est avec eux que tout a commencé si on regarde bien…
Je me mordis la lèvre en acquiesçant. Il est vrai que Zach avait passé ses premières années, après être parti des Etats-Unis, à Amsterdam même. Il était accompagné de l’un de ses amis américains, Tim devenu à présent batteur de FaithGuard et ils avaient rencontré ici même Klaas, joueur de basse.
- Vous en gardez de bons souvenirs ?
- De cette époque ? Ouais…Nous étions encore que 3 avant que John ne vienne nous rejoindre dans le groupe. On n’était pas encore au complet mais nous avons eu de nombreux délires sur les scènes de Paradiso, Heineken Music-Hall ou encore au Café Alto. Même si avant, on avait pas mal galéré.
- Si je comprends bien, Amsterdam c’est comme votre … second pays ? Votre seconde maison ?
- Je dirais que ce pays est notre terre, finit-il par avouer après quelques secondes de réflexion. Du moins pour moi. Mes plus belles années et mes plus belles rencontres se sont faites ici.
- Et puis après, vous avez été remarqué par un producteur londonien et votre carrière a été lancée. Ais-je tort ?
- Je vois que tu connais bien notre biographie, remarqua-t-il en riant. Exact. Paul Smith nous a aidés à sortir de l’anonymat et nous sommes toujours sous sa « main » si je peux dire ça comme ça.
- Te rends-tu compte que ça va faire 8ans que vos chansons sont reconnues en Europe ? Que vous en êtes à votre quatrième album ? Comment te sens-tu après ce succès fulgurant ?
- Euh…, il fronça les sourcils et massa sa nuque quelques instants, puis il se racla légèrement la gorge. … C’est impensable à laquelle nous avons été propulsé sur les grandes scènes. Parfois je n’en reviens toujours pas pour tout t’avouer. C’est clair, c’est très difficile de gérer ce phénomène…car tout change. Ton monde, tes relations avec les autres. Tu n’fais plus en quelque sorte de la musique pour le plaisir. C’est toujours un plaisir, attention j’dis pas le contraire! Mais tu as une tension perpétuelle derrière lorsque tu travailles sur un autre album. Car tu t’es déjà fait un nom et tu dois conserver cette place. Tu n’as en quelque sorte, plus le droit à l’erreur. Il est difficile d’arriver à un certain niveau, mais quand tu y arrives, il est toujours plus facile de chuter et de retomber aux oubliettes, il fit une pause et se mit à sourire. Mais le plus gros point positif dans cette notoriété, c’est l’amour que le public apporte. Maintenant quand j’écris des textes, j’ai qu’une seule peur, c’est que le public ne suive pas. Car le plus beau cadeau, c’est quand même lorsque, tu vois tous ces visages, par centaines et inconnus, chanter à l’unisson les paroles que tu as toi-même écrites. Et c’est hypra valorisant ! Tu espères que ça leur a apporté quelque chose, ou du moins, qu’ils ont aimé les chansons. Et en retour, ils te le font savoir par une harmonie musicale. Cet échange est tellement important. Donc après… personnellement, je n’crois pas avoir changé… J’ai dû m’habituer à une nouvelle façon de vivre, mais je reste au fond le même. Nous sommes au 3ème album et pour moi, les concerts européens sont toujours autant des challenges. Tu te confrontes au public.

Je gobais ses paroles sans même me rendre compte que j’étais complétement séduite. Zach était resté humble et il avouait avec franchise ses craintes et son opinion vis-à-vis d’un milieu qui donnait l’impression d’être difficile à sa vue.
- Tu as fait du chemin depuis… T’arrive-t-il souvent de repenser aux EU ?
- Assez fréquemment ouais. Surtout depuis quelques temps. Comme tu le sais sans doute, je viens du Bronx, d’un milieu pas très facile à vivre. Surmonter cette épreuve a été douloureux et à la fois libérateur. J’ai laissé derrière moi ma famille, mes potes de là-bas qui je l’avoue, ne sont pas de très bonnes fréquentations et je suis parti à l’aventure, ma guitare sur le dos. Tim m’a suivi et nous avons créé FaithGuard. Alors oui j’y repense, mais pour rien au monde je ne retournerai d’où je viens.
- D’ailleurs, tes textes du 3ème album ressemblent beaucoup à ceux du premier où l’on ressent ce retour aux sources dont tu veux faire abstraction.
- Waouh, tu me surprends. Exact. Après tout, on revient toujours à un moment donné là où nous étions partis, qu’on le veuille ou non. Je crois que ce troisième album est plus virulent que le premier toutefois. Tu l’as sans doute remarqué, c’est d’ailleurs pour cela que j’avais peur que le public ne comprenne pas.
- Certes… Mais je pense parler au nom de tous les fans que malgré certains textes virulents, il y’a toujours des allusions à l’espoir et l’amour, si ce n’est à une certaine rédemption.
Avant qu’il me réponde, un serveur vint nous demander ce que l’on voulait boire. Nous prîmes tous les deux une pression. Lorsqu’il partit, Zach hésita à prendre un joint dans son paquet mais lorsqu’il croisa mon regard, il haussa les épaules.
- Merde, c’est vrai qu’on n’a plus le droit de fumer dans les lieux publics à Amsterdam ! Je respecte mais ça me démange grave …
- Tu fumais avant ? le questionnai-je avec une pointe d’amusement. Celui-ci le comprit puisqu’il me regarda avec un air innocent.
- Haha … De temps en temps, mais maintenant, avec le stress et tout ça, c’est devenu nécessaire quand je n’ai pas d’autres moyens. C’est une drogue plus douce on va dire. Il avoua d’un ton ordinaire, tout en haussant les épaules, avant de se rendre compte que le dictaphone tournait toujours. Euh, évite de mettre ça dans ton article. Ce serait bête que certains ou certaines prennent exemple sur moi. Ce n’est en aucun cas un exemple à reproduire.
- Ne t’inquiète pas, cela restera entre nous. Il hocha la tête pour me remercier sûrement, je compris que quelque chose s’était lié invisiblement entre nous. Je n’étais pas seulement une journaliste mais il me donna l’impression de vouloir se « confesser » alors je n’hésitai pas à lui répondre : D’ailleurs c’est bien que tu en prennes conscience.
- De quoi ? Que tout ce cirque, ces substances sont dangereuses ? Je suis à cran, pas idiot, me confia-t-il en riant d’une légèreté qui me surprit.
- J’ai cru comprendre qu’il y avait de nombreuses tensions dans le groupe, est-ce que c’est par rapport à ça que tu … ?
- Que je déchante ? Est-ce une question prévue pour ton journal ?, soupçonna Zach.
- Non. On fait une pause, déclarai-je en arrêtant le dictaphone.
- Je n’dirais pas que c’est le fond du problème mais … ça en fait partie. Si tu es au courant des tensions, tu dois savoir que les relations entre Tim et moi sont au plus bas. J’acquiesçai. Alors je vais être sincère avec toi. C’est juste… que Franz n’a pas tout à fait tort. J’ne sais pas encore combien de temps je vais pouvoir survivre avant que ce milieu me bouffe tout cru. Le fric gère le monde on dit. Il gère aussi les relations. Et j’dirais pas que je suis faible mais je n’ai pas la force de gérer les nombreux pièges prêts à surgir comme des piranhas pour me faire sombrer. Cette situation ne durera plus très longtemps… Silence de plomb.
- Qu’insinues-tu ?, réussis-je à dire. Là, il me regarda droit dans les yeux sans répondre. Le serveur revint avec nos verres. Il prit une gorgée, s’installa bien calé sur le dossier de sa chaise et me répondit calmement.
- Je quitte le groupe. Ce soir est mon dernier concert.


La nouvelle tomba de très haut. Je compris, en cet instant, que je venais de toucher le gros lot. Une telle confidence avait pourtant un prix à payer. Je restai dans l’incapacité de prononcer un seul mot puisque je n’avais jamais réellement pensé à une telle évidence. Zach n’était pourtant pas assez idiot pour continuer à se détruire et c’était ce que j’avais appris de lui. Il se donnait le moyen d’être le plus complet, le plus respectueux envers soi-même. Je venais alors d’apprendre le secret noir et difficile de FaithGuard – sa fin. Il me fallut quelques minutes de réadaptation avant de continuer notre « tranquille » conversation. Je baissai les yeux, pris à mon tour mon verre et bus deux gorgées. Zach ne changea pas d’attitude, il restait tout aussi décontracté, comme si sa révélation n’avait été qu’une simple anecdote. D’ailleurs, il effectua un sourire timide au coin de ses lèvres et me regarda attentivement, comme s’il avait lu l’effet désastreux que cette nouvelle provoqua sur moi. Il était plus difficile à croire que j’étais journaliste en cet instant. L’impartialité ne faisait pas parti de mes critères lorsque je me confrontai à un article sur FaithGuard. Peut-être était-ce pour cela aussi qu’il avait demandé à me voir ? Au fond, il était sûrement préférable que la première journaliste soit une fervente partisante du groupe… Qu’en savais-je ?

- Tu ne t’attendais pas à ça, hein ?
- Pour être franche, non. Même si je sentais que j’allais apprendre de toi une nouvelle importante.

Zach hocha la tête et de son initiative, mit en marche le dictaphone tout en me confiant qu’il était prêt.

- Ce soir sera mon dernier concert. Le groupe est au courant de mon départ depuis déjà un mois. Evidemment je devais terminer la tournée, et c’était aussi mon souhait pour ne pas décevoir tous ceux qui ont cru en nous, en moi. Donc j’espère sincèrement que quand tu mettras sur papier cette nouvelle décisive, tu appuieras dans ce sens – j’abandonne le groupe mais je suis toujours resté fidèle à mon public et ce n’était en aucun cas l’envie de les décevoir qui m’a poussé à agir ainsi. Je pense que nous avons tous des limites, et je me devais de reculer de celles-ci.
- Mais… si j’ai bien compris, tu quittes non seulement le groupe mais aussi la musique. Tes paroles n’ont pas l’air de présenter une nouvelle carrière… solo par exemple.
- Effectivement. Je ne sais de quoi sera mon avenir, et sérieux, je n’ai vraiment pas envie de savoir. Je veux juste arrêter tout et prendre une nouvelle direction. Une nouvelle vie.
- Tu resteras en Europe ?
- Perspicace ! Me dit-il avec un clin d’œil. C’est sûr qu’en restant aux alentours, ma vie d’artiste me poursuivra sûrement où que j’aille. Or, je ne recherche pas une étiquette. Et je ne compte pas te dire ma prochaine destination, tu comprends sans doute pourquoi. Sache que c’est un lieu que l’on m’a conseillé et qui représente avec exactitude, ce que je recherche. La paix.


Nous nous regardâmes, pris d’un silence presque religieux. Le brouhaha, autour de nous, continuait mais nous étions comme dans une bulle hermétique, coupés du monde. Nous sentions que l’interview avait touché à sa fin car il n’y avait rien d’autre à dire. Rien d’autre de plus important. Il n’y avait rien à ajouter, et il fallait juste respecter la décision du leader pour le laisser vivre en « paix » comme il l’entendait.
A ce dernier concert, je fus sûrement la seule personne dans cette foule de gens, impatient de les voir arriver sur scène, à savoir à quel point ce soir était important pour Zach. J’avais un regard totalement différent sur ce qui allait se présenter. Et évidemment, je sentis la différence. Sûrement que les gens, eux aussi, avaient du recevoir cette prestation, d’un œil surpris et interrogatif. La séquence « émotion » avait arraché des centaines de larmes, dont les miennes. Les remerciements de Zach, tout aussi sincères et remplis d’amour, avaient suscité beaucoup de questionnements. Il reçut l’amour du public par décuplement. Mais pas un seul mot sur ce qu’il comptait faire. Je sus qu’il m’avait donné cette occasion. Ce que je fis le soir même et que j’envoyai par mail à mon patron. La nouvelle fut reçue le surlendemain… Mes autres compères apprirent la nouvelle, le même jour, lors d’une interview publique où justement mon article avait été remis en question par de nombreux concurrents. Le groupe, Zach étant présent, et leur producteur avaient acquiescé et certifié cette vérité incontestable.
Je ne sais où se trouve Zach en cet instant même où j’écris ces mots mais je ne le remercierai jamais assez de m’avoir laissée une chance d’embellir son départ. J’espère juste qu’il reviendra dans la musique, avec de nombreuses autres compositions et émotions dans ses bagages.

HORS-JEU ; Show us your true colors

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