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 Deck the halls with boughs of holly, falalalalalalala (Floyd)

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Charlie Ludvigsen

My Own Private Idaho

Charlie Ludvigsen

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Deck the halls with boughs of holly, falalalalalalala (Floyd) _
MessageSujet: Deck the halls with boughs of holly, falalalalalalala (Floyd)   Deck the halls with boughs of holly, falalalalalalala (Floyd) EmptySam 25 Déc - 9:27

Mal réveillée, Charlie noua ses cheveux en une rapide queue haute, se moquant des bosses, et enfila un jean et un pull avant de sortir de chez elle sans même prendre de petit-déjeuner. Elle n'était pas particulièrement pressée, n'avait rien de prévu de particulier pour la journée, mais Noël approchait à grand pas, et elle n'avait même pas eu le temps d'aller voir l'un de ses meilleurs amis en deux semaines. Cela n'avait rien de grave en soit, mais elle était habituée à aller lui déposer un café une à deux fois par semaine à son travail. Ne pas le voir pendant tant de temps était donc inhabituel, et il manquait à Charlie, rien qu'un peu. Floyd et elle avaient toujours été proches, même si à les voir, personne n'aurait parié sur une amitié dans le long terme entre eux. Il faut dire que ces deux-là s'étaient rencontrés lors de la période « noire » - tant pour les cheveux que pour le caractère et les idées – de Charlie. C'était d'abord un tout autre lien qui les avait unis. Ils s'entendaient bien, s'amusaient bien ensemble, et plus particulièrement, s'amusaient bien au lit. Il y avait toujours eu un petit plus. Ils leur arrivaient de se rencontrer à une soirée, et de tout simplement, passer la soirée à rire. Au lycée, on les voyait souvent déjeuner ensemble sans qu'aucune ambiguité ne ressorte pour les regards extérieurs. De simples amis qui appréciaient un repas. Petit à petit, ils n'avaient plus partagé que cette amitié, et c'était probablement pour le mieux puisque Charlie le considérait à l'heure actuelle comme son meilleur ami – le seul ami qui l'égalait étant Andrew Coleman, son grand frère de toujours. La jeune femme s'arrêta donc devant le Morning Cup afin de commander deux cafés à emporter, et un cookie double chocolat. Cela lui servirait de petit déjeuner, et cela lui permettrait également de se réveiller. Un peu de sucre dans son sang, et la Charlie de tous les jours serait de retour. En effet, quelques minutes à peine après qu'elle prit la première bouchée de son cookie, la jeune femme se sentit plus éveillée et c'est chantant à tue-tête tous les chants de Noël du « Best Christmas Hits » de Sinatra qu'elle se gara sur le parking du commissariat. Elle ne pourrait certainement pas passer des heures en compagnie de Floyd puisqu'elle avait promis d'aider sa grand-mère à préparer le repas du réveillon, et qu'elle devait encore passer rendre visite à ses « chouchous » de l'hôpital, Peter en tête de liste, et Corie, dans la mesure où la jeune femme craignait que ce dernier passe Noël seul. Elle ne pourrait donc rester qu'une heure, peut être deux, mais c'était toujours mieux que rien. Elle descendit de sa voiture après avoir fermé l'autoradio, et enfilé un bonnet à l'effigie de celui du Père Noël. Cela éveillerait quelques sourires, sans aucun doute, et d'autant plus dans le commissariat. Il était certes généralement décoré puisque les inspecteurs n'avaient pas toujours grand chose à faire, et que, Charlie en était certaine, Floyd s'en serait de toute manière occupé seul si nécessaire.

C'est sans surprise, aucune, que Charlie pénétra dans le commissariat désert. En cette période de Noël, cela n'avait rien d'étonnant – non pas que cela aurait été étonnant à n'importe quel autre période de l'année, mais en cette période, ça l'était encore moins, dirons nous. Elle aperçut Floyd faire un demi-tour sur sa chaise, et regardait, plein d'espoir, l'entrée. Une légère déception se dessina sur son visage. Charlie éclata d'un rire franc, et planta le poing de sa main libre sur sa hanche. « Si tu veux, je peux repartir hein... Ou, tu veux que j'aille voler quelque chose que tu aies du travail, peut être ? » Sans attendre sa réponse, elle referma la porte avec soin, et fit le tour de son bureau pour le rejoindre « backstage » plutôt que de rester au standard, comme si elle venait déposer une plainte, ou quelque chose du genre. « Un café double sans sucre et avec lait pour M. Oackley. » annonça-t-elle en posant le café devant son ami. Charlie s'appuya sur le bureau, et se pencha pour déposer un long baiser sur la joue de son ami. Il faisait bon de le retrouver. Ne pas se voir pendant deux semaines n'avait rien d'extraordinaire, ils avaient déjà fait plus long, mais se retrouver était toujours une joie. Quelque part, Floyd était une preuve de continuité, et de stabilité dans la vie de Charlie. D'aussi longtemps qu'elle s'en souvienne, Floyd avait toujours été dans la vie de Charlie. Certes, au début, il n'avait pas cette importance. Ils avaient été dans la même classe une année au collège, mais à part un ou deux sourires échangés, ils n'avaient réellement commencé à se « fréquenter » que quelques années et plus tard, mais étaient rapidement devenus inséparables – ou presque. Il avait ainsi connu Charlie dans toutes ses phases, et dieu sait qu'elle n'était pas facile pendant l'adolescence. Ils avaient eu leur mauvais moment, mais la jeune femme ne se rappelait pas d'une seule fois où elle ait eu l'impression que leur amitié était réellement menacée. Ainsi, Floyd la connaissait tellement bien qu'elle doutait de pouvoir lui cacher quelque chose un jour. En ce qui ce concernait, l'un comme l'autre avait comme un sixième sens. Et celui de Charlie lui disait surtout quand partir avant que les extravagances de Floyd ne deviennent particulièrement agaçantes. En ce qui concernait Charlie, celle-ci avait un seuil de tolérance plutôt élevé. Elle était habituée à le fréquenter, et même si un vrai clown sommeillait en elle, et plus particulièrement en privé, elle se moquait bien que celui-ci se fasse parfois remarquer pour ses pitreries. Au contraire. « Dis donc. On a même pas été boire un verre pour ton anniversaire. Sois sur que tu n'y échapperas pas, Floyd. Ton cadeau t'attend toujours à la maison. » dit-elle un sourire aux lèvres. C'est à ce moment que choisirent les collègues de Floyd pour se manifester – ils semblaient apprécier la jeune femme sans que celle-ci y prête attention. « Et nos café, Charlie ? » La jeune femme se retourna vers eux, sans descendre du bureau sur lequel elle était désormais assise. « Ils vous attendent au Morning Cup avec l'addition, Messieurs l'Agent. »
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Floyd A. Oackley

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MessageSujet: Re: Deck the halls with boughs of holly, falalalalalalala (Floyd)   Deck the halls with boughs of holly, falalalalalalala (Floyd) EmptyMar 1 Fév - 15:25

On ne pouvait pas dire que la salle était présentée sous son meilleur jour. Si on faisait abstraction des décorations farfelues « spéciales Noël » de Floyd, il régnait un désordre peu banal. En cette période de fête, on ne pouvait pas dire que le commissariat débordait de vie. Les rares habitués étaient étonnamment absents et seul l’un ou l’autre vieil éméché avait fini sa course dans l’une des petites cellules du poste de police. Pourtant Floyd était au poste, s’ennuyant sérieusement alors que les autres festoyaient en bonne et due forme. C’était bien parce qu’il allait avoir une contrepartie qu’il s’était laissé prendre au piège, sinon il aurait été hors de question qu’il soit prisonnier d’un bâtiment désert alors que dehors, la fête battait son plein. Du coup, ses journées se résumaient à des activités toutes plus idiotes les unes que les autres : qu’il s’agisse du lancer de boules de papier dans la poubelle à l’autre bout de la pièce, du nettoyage revisité avec le ballet du bureau de son supérieur ou tout simplement avec les jeux addictifs de son ordinateur. Bientôt, il serait sacré champion du solitaire ou du démineur, il en était certain ! Mais pour l’heure, il somnolait dans son fauteuil, les jambes étendues sur son bureau, les doigts croisés sur son ventre. Une musique typique de Noël le berçait dans une douce torpeur qui lui aurait presque fait oublier que son ventre gargouillait à la seule pensée des mets fabuleux qu’il dégusterait le soir même, en rentrant chez lui. Chez les Oackley, la période prenait des proportions exagérées et il n’était pas surprenant que de douces odeurs envahissent la maison, donnant un avant-goût de ce que serait le réveillon.
Pour ne pas changer, Floyd rêvassait, il s’imaginait le visage du beau ténébreux. Il avait beau ne pas l’avoir revu depuis un moment, ses souvenirs ne le laissaient pas en paix et il revoyait sans cesse la première entrevue qu’il avait eue avec le garçon tétanisé. Derrière ses airs de fanfaron, il y avait un Floyd plus rêveur et un peu masochiste sur les bords. Il avait aimé la façon dont l’autre avait paru troublé, il avait été excité par la façon que celui-ci avait de le rejeter comme un malpropre. Là où son amour propre aurait dû l’avertir, lui faire comprendre que ce genre de relation n’avait pas à être revécue inlassablement, le jeune Oackley ne pouvait pas s’en empêcher. Ce n’était pas seulement le challenge qui l’amusait tant. C’était bien le sentiment d’allégresse qu’il avait ressenti à faire ressurgir des émotions qu’il pensait enfouies, oubliées à jamais. Floyd avait beau ne pas penser qu’il finirait seul, qu’il ne trouverait pas un jour son bonheur parmi les gens qu’il croisait, le réveil douloureux qu’il revivait à chaque fois qu’il repensait à la façon dont sa dernière relation sérieuse s’était terminée lui donnait des sueurs froides. Il ne craignait pas l’amour, il ne craignait pas de se donner à un(e) autre mais il fallait bien se rendre à l’évidence : depuis Gaël, plus personne n’avait pris le dessus et le fait que ce parfait inconnu crée une telle émotion l’avait troublé, rendu plus léger. Comme si, à nouveau, il avait quelque chose à quoi se raccrocher, à quoi rêver durant des heures entières, même si cela signifiait être traité comme un moins que rien. Peut-être qu’il avait été trop franc, trop évident, et que cela avait effrayé le mystérieux asocial. Quoi qu’il en soit, Floyd n’avait qu’une hâte : se retrouver en tête à tête avec lui !
Quand les sons caractéristiques d’un nouvel arrivant sortirent Floyd de ses rêveries, celui-ci ouvrit un œil puis le deuxième, guettant l’arrivée de la personne mystère avant de se redresser et de tourner la chaise pour être bien face à l’arrivant quand celui-ci apparaitrait. Lorsqu’il vit le joli minois apparaitre, un sourire jusqu’aux oreilles, il la dévora des yeux, ou plutôt, il dévora d’avance ce qu’elle tenait dans les mains mais réalisant bien rapidement qu’il devait avoir l’air désespéré à guetter ainsi la venue de quelqu’un, il ravala son sourire ce qui eut tôt fait de faire éclater de rire la jeune femme.
Elle plaisanta en lui disant qu’elle pouvait partir, s’il le voulait, et Floyd se contenta de s’écrier, un peu trop théâtralement :

« Ma sauveuse ! »

Ce qui eut l’effet escompté. Elle ferma la porte et le rejoignit, annonçant l’objet de son butin. Il ne se fit pas prier pour poser ses paumes autour du gobelet pour sentir la chaleur infuser sa peau. Il en oublia presque de la remercier, tant il était hypnotisé par le filet de fumée qui s’échappait par l’ouverture. Quand elle le gratifia d’une longue bise sur la joue, Floyd ferma les yeux. On lui avait envoyé un petit lutin de Noël, pensa-t-il en restant immobile. Qui aurait pensé qu’ils développeraient une telle amitié ? A l’époque où ils auraient pu passer leurs journées ensemble, c’est tout juste s’ils se regardaient. Ils avaient partagé des cours et ça n’avait jamais été plus loin. Il fallait dire qu’à l’époque Floyd était beaucoup trop dispersé pour pouvoir créer une réelle amitié avec quiconque. Il avait pleins « d’amis » mais aucun qui puisse lui rappeler un moment en particulier. Ce n’était qu’après avoir été diplômé de Ruby Creek Falls High School qu’il avait réellement changé sa vision des choses et que de fil en aiguille, il en était venu à apprécier la pétillante Charlie, qu’il aimait appeler Charlotte, juste pour ne pas faire comme tout le monde. Floyd détestait se fondre dans la masse et la moindre excuse était bonne pour passer outre cette généralité.
« Dis donc, on a même pas été boire un verre pour ton anniversaire. » Floyd lui jeta un coup d’œil tout en veillant à ne pas se brûler la langue en buvant. « Sois sûr que tu n’y échapperas pas, Floyd. Ton cadeau t’attend toujours à la maison. » Le jeune homme s’essuya la bouche sans cérémonie et s’exclama :

« Un cadeau ?! J’adore les cadeaux ! Et même pas tu me l’as amené aujourd’hui ?! Comme tu le vois, j’suis débord— »

Il s’arrêta juste à temps parce que ses collègues apparurent, comme par magie, réclamant des cafés, ce à quoi Charlie répondit qu’ils les attendaient au Morning Cup, avec l’addition. La réflexion provoqua un éclat de rire général et l’un d’eux rétorqua, s’adressant à Floyd, qu’il avait bien de la chance, qu’il devait en profiter. Pour seule réponse, Floyd frotta sa joue contre la manche de Charlie, imitant un ronronnement ridicule et provocant. Dès que les collègues eurent disparus, riant encore, sous le charme de la demoiselle, Floyd se leva, manquant de peu de renverser son gobelet brûlant.

« Faut que je te montre un truc. Que tu me donnes ton avis » précisa-t-il.

Il se dirigea vers une pile de dossiers qu’il souleva minutieusement, tirant un cliché du tas pour venir le brandir devant son amie. Il s’agissait d’un portrait de l’objet de son adoration, pris à son insu alors qu’il traversait une rue. S’il savait que Floyd avait attendu une demi-journée derrière sa fenêtre pour pouvoir avoir cette photo, il était certain qu’il aurait porté plainte contre son admirateur.
Il se rassit avec un soupir, guettant le moindre signe d’approbation ou de désapprobation de la part de la jeune femme.
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Charlie Ludvigsen

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MessageSujet: Re: Deck the halls with boughs of holly, falalalalalalala (Floyd)   Deck the halls with boughs of holly, falalalalalalala (Floyd) EmptyLun 14 Mar - 19:53

Charlie était une personne pleine de vie, et pouvait se montrer particulièrement taquine, et délurée lorsqu'elle s'y mettait. Pourtant, lorsque Floyd se trouvait à ses côtés, il ne faisait aucun doute que la jeune femme pouvait passer pour fade. En effet, ce dernier était parfois complétement à l'ouest. Il vivait sa vie comme il l'entendait, mais surtout il disait, et mettait en pratique tout ce qui lui passait par la tête. Inutile d'espérer rester inaperçus avec Floyd, c'était tout bonnement impossible. C'était plus fort que lui, il fallait qu'il attire l'attention, parfois même sans réellement le souhaiter. Cela ne gênait pas la jeune femme plus que ça, bien au contraire. Elle appréciait sincèrement celui qu'elle qualifiait de meilleur ami, et se sentait jamais de trop en sa compagnie, même quand toute l'attention était concentrée sur lui. Au contraire, cela l'amusait. Et le rouquin avait un tel sourire sur les lèvres dans ces moments-là, un tel éclat dans ses yeux que la jeune femme ne pouvait imaginer que les choses soient autrement. Cela ne voulait pas dire que Floyd l'oubliait dans ces moments-là, bien au contraire. Il arrivait même à la jeune femme de le suivre dans les pires de ses délires, ou de l'encourager dans ses « démonstrations », et Floyd ne rechignait jamais à lui laisser une place à ses côtés. Ce n'était pas de tout repos, Charlotte devait l'admettre. Mais elle connaissait assez bien Floyd pour savoir que si la situation l'exigeait, il se montrerait sérieux, et attentif. C'était d'ailleurs pourquoi Melle Ludvigsen ne doutait pas un seul instant qu'il ferait un excellent flic, lorsqu'il obtiendrait le poste. De plus, c'était un passionné. Lorsqu'il faisait quelque chose, pour peu que cela lui plaise un minimum, il donnait tout, et cela serait un plus pour les enquêtes – même si il faudrait veiller à ce qu'il n'oublie pas sa vie sociale, et sa vie tout court à côté d'ailleurs.
Sa spontanéité ne manquait jamais de faire naître un sourire sur les lèvres de Charlie, et cette fois ne fut pas exception. « Un cadeau ?! J’adore les cadeaux ! Et même pas tu me l’as amené aujourd’hui ?! Comme tu le vois, j’suis débord— » Charlie s'abstint de commenter puisque les supérieurs de Floyd venaient d'entrer dans la pièce, mais la jeune femme ne garda pourtant pas sa langue dans sa poche. Si elle connaissait ses limites, la jeune femme ne perdait rien de son piquant parce qu'elle se trouvait dans un hôtel de police. Elle avait d'autant moins de raisons de le faire lorsque les policiers qui se trouvaient en sa compagnie avaient Floyd pour collègue, il devait être habitué au pire – comme au meilleur.

Ce ne fut que de justesse que Charlotte rattrapa le gobelet de Floyd. « Doucement, Floyd ! » s'exclama-t-elle, ravie d'avoir échappé à la brulure, et à la tâche sur son pantalon. Mais elle connaissait assez bien le futur policier pour savoir qu'il devait avoir quelque chose qui lui tenait à coeur à lui montrer pour se précipiter ainsi – ça, ou quelque chose qu'il avait trouvé attendrissant. Elle l'observa avec intérêt, quelque peu intriguée lorsque Floyd précisa qu'il voulait son avis sur quelque chose. Elle attrapa le cliché qu'il lui tendait, et attendit quelques secondes des explications, mais apparemment il n'avait aucune intention d'en donner. Pas avant que Charlie ne lui ai dit ce qu'elle en pensait, en tout cas. Lorsqu'elle découvrit la photo, Charlie arqua un sourcil. Floyd ne lui avait pas particulièrement parler de garçons ces derniers temps... même si ils avaient tous deux abordés le retour de Gaël, mais rien de plus... Pas qu'elle s'en souvienne, en tout cas. Qui plus est, son visage lui était parfaitement inconnu. Il ne lui semblait ne l'avoir jamais croisé à Ruby Creek Falls... Elle releva la tête au bout de quelques secondes vers son ami. « C'est un suspect ? » le taquina-t-elle, s'interrogeant sur l'identité du jeune homme. « En tout cas, il a l'air... comment dire ? » dit-elle, faisant trainer sa phrase pour taquiner Floyd dont les yeux trahissaient l'impatience. « Disons qu'il n'est pas désagréable à regarder. » Elle attrapa son café, en buvant une longue gorgée, et rendit la photo à son ami. « Allez, dis moi tout... Tu le connais bien ? » Elle avait parfaitement conscience que son ami se lancerait probablement dans un long laïus sur le jeune homme, et qu'elle obtiendrait probablement plus d'informations qu'elle n'en avait besoin, mais le jeune Oackley n'avait pas manifesté de réel intérêt pour un garçon depuis un long moment, et l'idée que cela puisse être le cas rassurait la jeune femme. Floyd n'était jamais aussi heureux que lorsqu'il était amoureux, et si il prenait la peine de demander à Charlie son avis, c'est que le jeune homme comptait pour Floyd. Ce n'était peut être pas l'homme de sa vie, ni même quelqu'un avec qui Floyd resterait longtemps – si tant est qu'il soit jamais avec lui – mais c'était toujours un début. Probablement un signe que Floyd oubliait Gaël petit à petit... Le retour de ce dernier était peut être une bonne chose, au final. Du moins, si il ne revenait pas dans le but de vivre de nouveau quelque chose avec Floyd, surtout si c'était pour mieux repartir après. Charlie avait détesté voir son meilleur aussi malheureux, et si elle avait bien conscience qu'elle ne pouvait pas faire grand chose contre un coeur brisé, ni même protéger Floyd de ce genre de blessure, elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour s'assurer que ce dernier ne se lancerait pas dans des histoires vouées à l'échec, ou dont il ressortirait nécessaire blessé. Le problème avec Floyd était principalement de le protéger de lui-même, car quand il avait quelque chose en tête... mais Charlie avait trop mauvais souvenir du Floyd malheureux, après le départ de Gaël, pour ne pas tout faire pour ne plus jamais avoir à consoler son meilleur ami.
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