R U B Y C R E E K F A L L S
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 " you make it easier when life gets hard " (ft Leigh)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Editon Whitehead

My Own Private Idaho

Editon Whitehead

Messages : 217
Date d'inscription : 23/07/2010

" you make it easier when life gets hard " (ft Leigh) _
MessageSujet: " you make it easier when life gets hard " (ft Leigh)   " you make it easier when life gets hard " (ft Leigh) EmptyMer 27 Avr - 19:22

Ma vie était devenue un véritable capharnaüm ces derniers temps. Mon retour à Ruby Creek Falls et à la réserve de mon enfance avait été synonyme d'incommensurables souffrances, de difficultés et de beaucoup d'ennuis. J'en était même arrivé à me dire que je n'aurais jamais dû rentrer. Mais qu'aurait été ma vie, si j'étais resté à Phoenix, enchaîné à une Mia toxico qui m'aurait fait des promesses dans le vent et que j'aurai continué à soutenir contre vents et marées, quitte à me détruire moi-même ? Je ne pouvais me prononcer. Toujours est-il que si je n'étais pas revenu, je n'aurais certainement pas empoisonné la vie de Tallulah Ayasha. Comme je regrettais ! J'aurais pu avoir le courage de dire non, de refuser ce mariage arrangé pour le bien-être de nos parents respectifs. J'aurais pu me dresser contre ces coutumes ancestrales qui voulaient que les mariages ne soient pas faits d'amour et d'eau fraîche mais bien de petits contrats tacites entre parents abusés et abusifs... J'aurais pu. Mais je ne l'ai pas fait. Et le résultat est que j'ai aujourd'hui une magnifique petite fille. Une adorable créature sans défense dont je suis tombé amoureux au premier regard. Ah, que n'aurais-je pas fait, à sa naissance pour ses grands yeux noirs ? Dire que cet enfant ne grandirait jamais dans une vraie famille... j'en étais désolé, mais pour son bien, et pour celui de Tallulah et du mien, il valait mieux que nous divorcions. Nous n'étions pas faits pour vivre ensemble. D'ailleurs c'était bien simple, nous dormions dans le même lit mais ne nous touchions pas. Nous parlions, avions appris à nous connaître, à nous apprécier l'un l'autre, mais nos relations se limitaient à cela. C'était triste d'en être arrivés là pour le simple fait de satisfaire nos deux familles. Le divorce était notre décision et ils n'auraient qu'à faire avec. Mes parents m'avaient clairement fait comprendre que je n'étais plus le bienvenu chez eux. L'avais-je seulement déjà été ?

J'avais quitté la maison que nous avions achetée avec Tallulah, d'ailleurs, elle n'y vivait plus non plus. Aucun de nous ne se sentait capable de rester entre ces murs. J'avais quitté la réserve, sentant bien que ma présence ne générait que des tensions. Mes frères étaient heureux de me voir, mais sitôt que mes parents étaient là, ils s'empressaient de déguerpir pour ne pas avoir d'ennuis. Le poids de la tradition n'avait jamais été aussi lourd, ni aussi absurde. J'avais pris un appartement, je n'avais pas besoin de plus. J'étais seul et travaillait toute la journée, beaucoup plus que de rigueur. La nature et le silence de la réserve me manquaient et j'y revenais dès que j'en avait l'occasion. Je m'enfonçais dans les bois et y restais des heures entières avant de reprendre le chemin de la ville. Je voyais ma fille assez souvent, et j'étais tout bonnement incapable de tenir plus de deux jours sans la voir. Elle changeait si vite. Tallulah semblait heureuse avec elle, même si j'étais bien conscient qu'elle aurait préféré que cet enfant ne soit pas le mien, mais plutôt celui de Leonard Willoughby. Elle avait l'instinct maternel et serait une parfaite mère. J'étais heureux de la voir tenir ce petit bébé dans ses bras. Le divorce n'avait pas encore été prononcé, mais je lui versais déjà une pension alimentaire pour qu'elle puisse s'occuper d'elle et de la petite. Curieusement, Tallulah et moi ne nous étions jamais aussi bien entendus que maintenant, séparés et seulement réunis autour de la chair de notre chair.

Ce soir, j'avais rendez-vous chez Leigh Wade, et j'avais plus que hâte de la retrouver. Leigh avait acheté une maison qu'elle retapait avec les moyens du bord et j'avais proposé de l'aider. Depuis mon retour à Ruby Creek Falls, on s'était revus de temps à autre, reparlant du passé, évoquant le futur. Je n'avais pas encore eu l'occasion de voir sa maison et n'était donc pas au courant des réparations qu'il faudrait y faire. Je comptais profiter de cette soirée pour faire un petit état des lieux, mais à n'en pas douter, il y aurait du boulot. La bâtisse avait certainement souffert du glissement de terrain qui avait détruit la ville l'été dernier. J'admirais Leigh pour sa volonté et son courage. Un véritable exemple de citoyenne modèle. Je sortais du travail et j'étais épuisé, mais je savais que ma fatigue s'envolerait sitôt que j'aurais franchi la porte de Leigh. Étrangement, elle avait un effet très positif sur moi, comme si mes soucis s'envolaient dès qu'elle ouvrait la bouche. C'était probablement son côté psychologue qui me faisait cet effet. Je frappai à sa porte à l'heure prévue, étonné moi-même d'être parvenu à quitter le boulot assez tôt que pour ne pas être en retard. J'avais ma caisse à outils dans les mains, près à entamer des travaux. La porte s'ouvrit sur le visage souriant de mon amie et je fus immédiatement heureux de la revoir après tout ce temps.

 « Ca me fait plaisir de te revoir enfin ! Tu as l'air en forme. C'est ta nouvelle maison qui te fait cet effet ? »

Avec la naissance de ma fille et la procédure de divorce, je n'avais guère eu le temps de prendre des nouvelles de Leigh, mais je supposais qu'elle comprendrait. Néanmoins, j'étais bien décidé à rattraper le temps perdu.
Revenir en haut Aller en bas
Leigh Wade

My Own Private Idaho

Leigh Wade

Messages : 117
Date d'inscription : 17/10/2010
Statut : En couple

" you make it easier when life gets hard " (ft Leigh) _
MessageSujet: Re: " you make it easier when life gets hard " (ft Leigh)   " you make it easier when life gets hard " (ft Leigh) EmptyDim 15 Mai - 20:12

Depuis le 20 mars, Leigh avait l'impression de vivre un enfer. Elle avait quitté la maison qu'elle habitait depuis plusieurs années avec Eugene Cadogan, ainsi que le jeune homme. En prenant sa décision, elle avait tout de suite pris conscience d'à quel point les choses seraient difficiles pour elle, et tout ce à quoi elle renonçait. Le jeune homme avec qui elle avait entretenu une relation amoureuse pendant presque dix ans était son roc, et la personne sur qui elle avait pensé pouvoir toujours compter. Mais la vie s'était immiscer dans leur relation la détruisant doucement, mais sûrement. L'Amour était toujours là. Il n'y avait aucun doute là-dessus. Leigh n'oublierait jamais Eugene, et n'aimerait plus comme elle aimait Eugene. Et il l'aimait lui aussi, elle le sentait bien lors des rares fois où ils se voyaient. D'un commun accord, ils avaient décidé de faire du mieux qu'ils pouvaient pour ne pas devenir des inconnus, mais c'était loin d'être évident. Heureusement, la jeune femme avait retrouvé un amour d'adolescence au moment le plus difficile de sa relation avec Eugene, et tout deux s'étaient soutenu dans ce moment difficile – celui-ci vivait un mariage qu'il ne désirait pas. La jeune femme avait donc construit une amitié forte avec Editon Whitehead, et celui-ci lui était d'une aide précieuse ces derniers temps. Il était quelque peu occupé entre son bébé qui venait de naître, et la proécdure de divorce que Tallulah et lui avaient entamé – une excellente chose pour tous les trois pour une fois – mais il prenait de ses nouvelles régulièrement. Ce soir, il avait d'ailleurs décidé de venir l'aider à retaper la maison qu'elle venait d'acquérir. Il s'agissait d'une vieille bâtisse qui, si elle n'était pas prête de tomber en ruine, n'était pas vraiment dans un bon état. Pourtant, lorsque Leigh y avait posé les pieds pour la première fois, quelques semaines après sa rupture avec l'homme de sa vie, elle s'était automatiquement sentie chez elle. Le simple fait de se mouvoir dans les pièces qui la composaient provoquait un étrange nuage de fumée, et rendait tout simplement impossible le fait de rester dans la pièce. Il y avait une odeur de vieux, et d'humidité imprégnée dans les murs, et elle était à peu près certaine qu'à la moindre tempête de vent les fenêtres risquaient de se briser. Pourtant, elle n'hésite pas une seule seconde à signer le contrat de vente. Cette maison était tout simplement parfaite. La maison dont Leigh avait toujours rêvé. Elle avait pensé l'acquérir avec Eugene, mais après tout, ce n'était pas parce qu'elle n'était plus avec lui qu'elle devait renoncer à tous ses rêves. C'était d'ailleurs cette maison qui la faisait tenir ces derniers temps. Leigh y passait absolument tout son temps libre. Elle avait commencé par tout dépoussiérer, puis elle avait traité les murs contre l'humidité, et chasser toutes ces odeurs désagréables. Elle s'était également occupé du jardin. Prenant son mal en patience et son courage à deux mains, la psychologue avait désormais des mains d'ouvrier à force d'avoir travailler la terre, abattu des arbres, et autres. Le tout prenait doucement mais sûrement forme, et à l'heure actuelle, la jeune femme avait un espace où elle pouvait dormir relativement confortablement, une cuisine de fortune, et des toilettes. Cela ne la gênait pas plus que ça. Rien de tel que de vivre avec le strict minimum pour vouloir avancer plus vite.

Il devait être environ 20 heures lorsque la jeune femme entendit trois coups distincts sur la porte. Ses cheveux blonds remontés en un chignon improvisé, et son jogging spécial « travaux » ne mettaient pas Leigh à son avantage, mais la jeune femme qui était d'ordinaire si coquette n'en avait que faire. L'idée de séduire, ou même de plaire, ne lui avait pas traversé l'esprit. Elle passait encore les trois quarts de son temps à penser à son ex-petit-ami, et lorsqu'elle pensait avoir une journée de répit, c'était les cauchemars qui s'en mêlaient. Ces derniers temps d'ailleurs la jeune femme ne dormait que très peu. Elle n'en parlait pas spécialement cependant, et profitait de ses trop courtes nuits pour avancer les travaux. Elle avait quasiment fini de défaire le papier peint à l'étage. Elle descendit les escaliers quatre à quatre, veillant à ne pas tomber sur les quelques outils qu'elle avait abandonné sur son chemin, et ouvrit la porte, un sourire sincère sur le visage. Cela faisait bien trop longtemps qu'elle n'avait pas vu Editon, et Leigh espérait qu'une soirée passée en compagnie de son ami lui ferait le plus grand bien, et lui permettrait d'oublier ses soucis. Evidemment, tout ne s'en volerait pas ainsi. Mais Editon savait l'apaiser, et leurs soirées ne manquaient jamais d'éclats de rire. Avec un peu de chance, cette fois-ci ne serait pas exception, et Leigh passerait enfin une nuit complète. Elle sourit à la remarque du jeune père, et le prit dans ses bras. Elle lui répondit tout en reculant afin de le laisser entrer. « Oh, elle a plutôt tendance à m'épuiser. J'ai l'impression de ne pas voir le bout des travaux. » Une fois la porte refermée, elle enchaîna. « La prochaine fois, je viendrais chez toi pour voir Pearl. » Leigh était littéralement tombée amoureuse de cette petite indienne. Elle était magnifique, et vraiment adorable. Evidemment, cela avait quelque chose de douloureux dans la mesure où Leigh n'était toujours pas remise du fait que l'homme avec qui elle avait prévu de passer sa vie, et de faire des enfants ne serait probablement pas celui avec qui elle terminerait sa vie, mais elle essayait du mieux qu'elle le pouvait de se concentrer sur le positif. C'était tout ce qui lui restait après tout. « Comment va-t-elle d'ailleurs ? Tu as des nouvelles photos ? »
Revenir en haut Aller en bas
Editon Whitehead

My Own Private Idaho

Editon Whitehead

Messages : 217
Date d'inscription : 23/07/2010

" you make it easier when life gets hard " (ft Leigh) _
MessageSujet: Re: " you make it easier when life gets hard " (ft Leigh)   " you make it easier when life gets hard " (ft Leigh) EmptyDim 3 Juil - 15:24

La présence de Leigh dans un des pires moments de ma vie m’avait sans aucun doute fait plus de bien que je ne voudrais jamais l’admettre. Elle m’avait soutenu lorsqu’on m’avait imposé un mariage que je ne désirais pas. Elle avait été plus compréhensive que je n’aurais pu l’imaginer. Leigh était quelqu’un d’incroyable, en plus d’être une merveilleuse oreille. Je l’avais probablement beaucoup ennuyée lorsque je me lançais dans mes monologues interminables sur le poids des traditions et le ridicule de ma situation. Et cela avait dû l’horripiler de voir que je ne suivais aucun de ses conseils, même s’ils étaient les plus sensés du monde. Elle avait ce don de toujours trouver les bons mots, de toujours savoir quoi dire. Mais après tout, c’était son travail, non ? Je n’avais jamais renoué le contact avec elle dans le but d’obtenir des séances gratuites. Si nous nous étions fréquentés, c’était plutôt parce que nous nous étions toujours bien entendus dans le passé et que nous voulions retrouver la complicité de notre adolescence. Nous sortions ensemble avant que je parte pour Phoenix. Cela m’avait brisé le cœur de la laisser derrière moi dans notre petite bourgade natale, mais à l’époque (et aujourd’hui encore), mon futur professionnel était ma première priorité. Cela et me sortir de la réserve par tous les moyens possibles. Ma relation avec Leigh était très mal vue par la tribu, et de surcroît par mes parents. Les regards pleins de reproche que l’on m’adressait dès que je rentrais de la ville me pesaient. Sans nul doute, cette relation avait été la plus facile de toute ma vie, même si la décision d’y mettre fin avait été pénible. Entre Leigh et moi, il n’y avait aucune ambiguïté, aucune promesse dans le vent. Juste la simplicité d’un amour de jeunesse. Quelque part, et je savais que c’était mal, en la revoyant ces derniers temps, je recherchais la tendresse innocente que nous avions partagée. On était un couple incontournable en ville, les deux parfaits petits amoureux. Et tout le monde avait été surpris lorsque nous avions décidé de mettre un terme à notre relation. J’étais triste de quitter Leigh. Mais nous savions tous les deux que les relations à distance n’étaient pas faites pour durer.

J’avais appris qu’elle s’était séparée d’Eugene Cadogan. Ils formaient pourtant un couple adorable, aux dires des habitants. J’étais parti trop longtemps et à mon retour, j’avais bien trop de soucis avec ma vie que pour prêter attention au couple Leigh Wade/Eugene Cadogan. D’ailleurs, mes retrouvailles avec mon ex avaient été une pure surprise. J’avais toujours pensé qu’elle quitterait la ville et qu’elle aurait une merveilleuse carrière dans une grande ville. Je n’aurais jamais pu deviner qu’elle resterait à Ruby Creek Falls. Encore moins qu’elle se mettrait en couple avec un des jumeaux Cadogan. Et pourtant ! J’aurais voulu pouvoir les voir ensemble. Seule dans sa grande maison à rénover, elle devait avoir beaucoup de mal à s’adapter à ses nouvelles conditions de vie.

Leigh et moi étions de bons amis. En réalité, elle était une de mes rares amies dans la région. Je ne m’étais pas fait que des amis en revenant à la tribu, encore moins lorsque Tallulah et moi avions enfreint toutes les règles en demandant le divorce alors que nous avions un enfant ensemble. Mes collègues n’étaient que mes collègues, et même si je m’entendais parfaitement avec eux, je n’avais aucune intention de franchir la ligne des relations strictement professionnelles. J’avais retrouvé avec surprise des anciens camarades du lycée, mais ils avaient tellement changé que nous n’avions plus rien en commun. En revanche, avec Leigh, c’était comme si dix ans ne s’étaient pas passé depuis mon départ à Phoenix. Nos relations étaient toujours aussi simples. La voir en jogging, les cheveux salis de poussière et des cernes sous les yeux avait été un choc, naturellement. J’étais habitué à une Leigh tirée à quatre épingles, coupe de cheveux parfaite, maquillage impeccable, teint frais… Et pourtant, elle n’avait jamais été aussi jolie à mes yeux que ce soir. Elle dégageait quelque chose de différent, quant à dire quoi, j’en étais incapable.


« Je n’en doute pas, les travaux semblent toujours interminables dans ces vieilles bicoques. » Tout simplement parce qu’elles étaient souvent dans un terrible état.
« Mais je dois dire que le style ouvrière te sied à merveille, ma chère. Ca doit te changer de tes tailleurs et des talons aiguilles. » J’adorais plaisanter avec Leigh. Il n’y avait aucune méchanceté dans nos taquineries. Elle s’écarta pour me laisser entrer et je pénétrai dans la maison avec l’œil curieux de l’architecte. A n’en pas douter, il y avait du travail pour une armée, mais Leigh avait déjà fait le gros du travail de décrassage.

Je souris lorsqu’elle me parla de ma fille. Leigh était sous le charme des grands yeux noirs de Pearl. D’ailleurs, tout le monde était sous le charme de ce petit bout de chou. Elle ferait certainement des ravages lorsqu’elle aurait vingt ans. En attendant, je la gardais pour moi.


« Elle va très bien. Elle a du coffre quand on n’est pas assez rapide pour lui donner ce qu’elle veut. Qui pourrait croire qu’une si petite créature puisse crier aussi fort ? Et je dois dire qu’en ce moment, elle m’empêche de dormir. Je crois qu’elle préfère sa mère. J’ai l’impression d’être un empoté et de mal m’occuper d’elle quand elle se met à pleurer. Et j’ai une centaine de photos dans mon téléphone. On garde ça pour plus tard ? »

J’eus un petit sourire. Pearl ne vivait pas chez moi en permanence. Elle passait plus de temps chez Tallulah que chez moi. Non pas parce que je ne la voulais pas à mes côtés, bien au contraire. Mais simplement, je devais bien cela à sa mère. Tallulah rayonnait lorsque Pearl était dans les environs, je m’en voulais chaque fois que je passais la prendre pour le week-end, car mon ex-femme semblait désemparée de la voir partir.

« Alors, montre-moi cette maison ! Tu sais que ma curiosité d’architecte va bientôt prendre le dessus si tu ne me fais pas visiter illico presto. »

Je déposai ma caisse à outils dans l’entrée en prenant soin de ne pas la laisser dans le passage. J’avais réellement hâte de passer cette soirée avec Leigh. Une petite oasis de paix dans une vie bien trop compliquée.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé






" you make it easier when life gets hard " (ft Leigh) _
MessageSujet: Re: " you make it easier when life gets hard " (ft Leigh)   " you make it easier when life gets hard " (ft Leigh) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

" you make it easier when life gets hard " (ft Leigh)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
R U B Y C R E E K F A L L S :: WHEREABOUTS :: Ranches & Farms-